Fractures
3,50m de haut et 6m de large
Métal, ciment, plâtre et miroir
Parc de la Madeleine à Bourg-en-Bresse
Réalisée avec l'aide d'Agathe Lepoutre et Laurent Espiasse
œuvre fait écho à l’histoire de ce lieu, quand foi et folie vivaient ensemble dans cette retraite qui abrita très longtemps un asile pour femmes, transformée ensuite en hôpital psychiatrique.
Pendant plus de deux siècles, les patientes enfermées en elles-mêmes, coupées du monde, déambulaient dans ce parc. Promenades qui étaient sans doute pour elles leur seule distraction, leur seul moyen de s’évader. Le parc de la Madeleine fut le témoin d’une époque où la foi s’occupait de la folie. Pourtant, la frontière entre les deux pose parfois question. À l’instar des troubles mentaux, cette œuvre se veut le reflet du chaos qui émerge en nous. Fragmenté par tous ces miroirs, l’individu devient insaisissable à lui-même et au monde.
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